MICHEL RUFFIN
Romancier – Conférencier – Chroniqueur Radio
Il n’existe qu’une langue pour exprimer des vérités absolues : la langue de bois.

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La critique en parle…
Un avion de ligne piloté par un connard s'empale sur les arbres d'une forêt Birmane. Deux survivants provisoires seulement, que tout sépare, même le sexe ! Un, deux, trois, nous irons au bois ? Oui, certes, mais nous sommes dans la jungle, une nature hostile en tous points différente de celle qu'idéalisent les écologistes paumés et qui, de plus, est pourrie par la situation birmane faite d'une armée salope qui a pris le pouvoir et est en train de le perdre, des minorités en rébellion (il y en a des tombereaux en Birmanie) et des narcos méchants. Donc, récapitulons : si vous faites un pas dans sur ce terrain pour essayer de retrouver la civilisation avant d'être mort de faim et de soif, vous tombez forcément sur l'un de ces emmerdeurs patentés qui hésiteront peut-être sur la façon de vous trucider, mais pas sur le but. Dur, dur... Quant à nous, lecteurs haletants, le cœur battant à 150, le mouchoir plein de nos larmes d'angoisse et de notre morve, il ne nous reste qu'un Lagavulin d'une bonne facture pour nous remettre, tout en étant forcé de constater qu'en sortant de cette aventure nous en savons beaucoup plus sur la Birmanie qu'en ouvrant la 1re page du roman. Bravo, l'auteur !
Attention ! Ne lisez pas ce roman ! Vous risqueriez de perdre vos illusions sur les (enfin, sur certains) dirigeants de nos belles entreprises. Ce roman drôle et même parfois touchant les égratigne sans pitié sur leur rapacité, leurs passions du pouvoir et du sexe, sur leur inculture, etc. À travers une expérience personnelle de ces "marigots", l'auteur a composé ici quelques marionnettes hautes en couleur qui, bien entendu, ne sauraient ressembler à aucun personnage réel. Et puis, une bonne intrigue, presque romantique, lie tout cela de manière fort réussie, pour en faire un excellent roman. Mais, c'est promis, vous promettez de ne pas le lire ?
"L'histoire véritable du favori qui fascina puis défia Louis XIV" La lecture de ce roman historique nous fait passer un excellent moment ! La mise en scène des faits qui concernent l'incroyable duc de Lauzun est une réussite qui se lit d'un trait où chaque page attend la suivante. Et c'est aussi l'occasion de découvrir une tranche d'histoire Louis quatorzième, où défile une cohorte de grands personnages de ce temps, à commencer par leur maître à tous, Louis. Mais c'est surtout Lauzun, assez peu connu, qui retiendra notre attention par son destin d'aventurier habile et attachant, même si...
Comme beaucoup de bons écrits, celui-ci pose des questions importantes et qui dépassent les circonstances du récit. Il le fait ici par le truchement du dialogue entre Giordano Bruno, libre penseur du XVIe siècle, et l'un de ses accusateurs de l'Inquisition. Le débat n'est pas de savoir s'il est condamné ou non ; la réponse est connue. La question est de savoir pourquoi il l'a été et quels étaient les fondements des arguments qui l'ont emporté. Laissons aux spécialistes de l'indignation émue leur réponse stérile. Essayons, non de s'émouvoir, mais de comprendre.
Ce roman historique veut rappeler, dans un mode léger, sans apitoiement, le prix qu'ont payé les habitants de la Normandie non seulement lors de l'occupation allemande de la dernière guerre, mais aussi lors de la libération par les alliés. Cette dernière a rayé de nombreux villages et villes (Caen dans le roman) de la carte et a apporté chez les civils terreur et dévastation. L'intrigue est celle du destin d'un enfant, Lucien dit Lulu, qui après avoir perdu sa famille et ses amis va, seul, tenter de survivre au milieu de cet effondrement. C'est là que se révèle l'amour de la vie de l'écrivain qui joue, jusqu'à la paillardise, avec les événements qui se succèdent au cours de cette quête de ce qui reste de bonheur à cueillir au cœur du désastre. Non sans égratigner au passage quelques statues
Une affaire ! Qu'on se le dise : en achetant ce roman, vous en achetez deux. D'une part un très bon roman, sombre sous un équipage coloré et, d'autre part, une réflexion passionnante sur Céline. En bonus, des remarques et des questions sur la vie, comme la liberté et son usage, entre autres. Sans négliger le style enjoué, voire gouailleur de l'auteur qui rend la lecture de tout cela facile et plaisante. Mais le véritable enjeu de l'exercice est de faire partager l'apport de Céline au roman français, en dépit d'un personnage au parfum qu'on ne supporte plus et qui occulte exagérément son talent. Et ça marche !
Mon histoire
Originaire du Pays d’Auge, après des études secondaires en Normandie j’ai suivi des études de sociologie à la Sorbonne et de droit à Paris Panthéon, dont le diplôme d’avocat. Ma carrière professionnelle a débuté chez Procter & Gamble puis au sein du groupe Accor en tant que Directeur juridique puis de Conseiller à la Présidence pour terminer comme Président d’un groupe immobilier. Parallèlement à cette carrière dans le monde des affaires j’ai enseigné comme professeur de droit social (ICG). Je me suis également passionné pour le théâtre en fondant une troupe et j’ai créé un cours d’initiation à l’expression orale.
Je suis membre de la Société des Auteurs et Compositeurs dramatiques (SACD) et de la Société des Gens de Lettres (SGDL).